
Le 18 avril prochain sera présenté au conseil des ministres la grande réforme de la formation professionnelle. La ministre en charge, Muriel Pénicaud n'a pas hésité à utiliser le terme de « Big Bang » pour qualifier ses douze propositions et il est vrai que celles-ci modifient en profondeur le fonctionnement de la formation, aussi bien pour les salariés que pour les entreprises dispensatrice ainsi que les organismes de collecte, de financement et de contrôle Concrètement, que devrait changer cette réforme pour les actifs ?
1 — Le compte personnel de formation (CPF) de tous les salariés – y compris à temps partiel – sera crédité de 500 euros chaque année, avec un plafond de 5000 euros.
2 — Celui des salariés sans qualification – y compris à temps partiel – sera quant à lui crédité de 800 euros par an, avec un plafond de 8000 euros.
3 — Si dans le cas d'un projet de formation longue, un salarié ne disposait pas des crédits suffisants, il lui serait possible d'obtenir un financement en présentant le dossier devant une commission.
5 — Des conseils en évolution professionnelle seront créés et permettront d'accompagner les salariés qui le souhaitent dans leurs projets de formation.
6 — Les demandeurs d'emploi se verront proposer des remises à niveau sur les compétences de base et sur les savoirs numériques. Ils seront davantage accompagnés et financés dans leurs projets de formation.