Marque blanche, location du service, période d'essai ...
Nous savons tous aujourd'hui qu'il serait difficile de se passer de son smartphone, même pour quelques jours ! Si, si ! Une fois que nous sommes passés aux aveux et que nos admettons pleinement que les téléphones portables sont addictifs. Il est possible de pester contre cela ou simplement de se dire que l'on peut aussi utiliser cette addiction à bon escient. C'est sans doute là le point de départ du mobile learning : utiliser le smartphone pour apprendre et gagner en compétences.
Traduit par l’apprentissage nomade, il émerge avec ces nouvelles technologies un peu envahissantes telles que : la tablette à écran tactile, le smartphone ou encore le lecteur numérique. Avec ces nouveaux supports, des nouveaux usages sont nés. D’après les résultats du Baromètre de la transformation numérique des PME (petites et moyennes entreprises), pour 88% des entreprises interrogées, le digital accélère le nomadisme. La limite entre l’interne et l’externe devient de plus en plus perméable. 58% des patrons reconnaissent ainsi qu’avec ces nouveaux outils, les salariés travaillent davantage pendant leur temps libre. Le mobile learning (ou m-learning), c’est l’apprentissage qui se fait en mouvement, à partir d’un dispositif portable/mobile/nomade. Autrement dit, l’apprenant ne se rend pas sur un lieu fixe et déterminé. Après s’être affranchie de la gestion du temps avec la formation 100% en ligne, la formation sur un téléphone s’affranchit des contraintes de disponibilité et de distance.
1 - C'est n’importe où et n’importe quand :
C’est la promesse que faisait la formation en ligne et elle n’était pas complètement tenue. Avant il vous fallait un ordinateur plus ou moins volumineux. Avec le mobile learning, le e-learning devient véritablement accessible partout.
2 - Flexible :
Cette accessibilité quasi-illimitée aux ressources pédagogiques (articles, vidéos, podcasts, MOOC, webinaires, visioconférences…) permet une plus grande flexibilité pour le digital learning. L’apprenant peut désormais profiter d’un temps d’attente (dans les transports en commun, dans une salle d’attente, avant un rendez-vous) pour suivre une formation.
3 - Continu :
Le mobile learning permet d’atténuer la « cassure » entre les sessions de formation en présentiel ou les cours en ligne. L’apprenant peut continuer ses propres recherches et en apprendre davantage avec son smartphone ou sa tablette.
4 - Autonome :
Le téléphone connecté permet, comme les autres outils numériques, l’autoformation. L’apprenant est maître de son parcours pédagogique : il peut plus facilement approfondir et acquérir de nouvelles compétences.
5 - Plus engageant :
Les smartphones et les tablettes font dorénavant partie de paysage. Les collaborateurs les utilisent dans leur quotidien et ont donc une affinité naturelle avec l’outil. Ils ont aussi une certaine aisance dans sa prise en main.
6 - Plus amusant :
Les activités pédagogiques bénéficient des atouts de l’expérience utilisateur du smartphone avec son écran tactile, la facilité de passer d’une ressource à une autre, l’interactivité rendue possible par l’e-learning.
1 - Des formations courtes
Par définition, le m-learning profite des temps morts, se glisse dans les interstices de la vie. Ainsi, la forme la plus adaptée pour ce support reste le microlearning. Chaque module de formation dure entre 3 et 5 minutes et traite d’une notion ou d’un sujet spécifique.
2 - Des formations vidéos
L’écran d’une tablette est en moyenne 2 fois plus petit qu’un écran d’ordinateur. Pour le smartphone, c’est 4 à 5 fois plus petit. Les PDF restent difficilement lisibles, gare donc à l’abus de documents avec trop de textes. Il est urgent de passer à la vidéo pour le m-learning.
3 - Une offre de formation mixte
Le mobile learning prend tout son sens lorsque le projet de formation mélange le présentiel et le distanciel. On appelle ça le blended learning. Entre 2000 et 2009, Le ministère de l’éducation américain a compilé 46 études concernant la formation en ligne dans le milieu scolaire. La principale conclusion était que ceux qui suivent un enseignement mixte ont les meilleurs résultats. La classe virtuelle, qui intègre les outils numériques, remporte un franc succès. Ci-dessous, vous en voyez un exemple.
L’avenir de la formation digitale est dans une approche multimodale, utilisant les avantages de chaque support. C’est de cette façon que les contraintes techniques d’un support sont compensées par les capacités d’un autre. Surtout, le responsable de formation peut ainsi se concentrer sur l’essentiel : vérifier l’acquisition des connaissances et aider les apprenants à les mettre en application. Par ailleurs, la classe inversée, où la théorie se fait à travers un enseignement à distance et l’exécution en classe, favorise le travail collaboratif. Le facteur désocialisant du smartphone est complètement neutralisé. Au contraire, il devient, à travers les échanges et les discussions, un vecteur de transmission de l’intelligence collective. D’après une étude du cabinet d’analyse Brandon Hall Group, 100% des sociétés les plus performantes utilisent le mobile learning. C’est un bon encouragement pour s’y mettre. Selon l’ITU (International Telecommunication Union), le nombre des abonnés à la téléphonie mobile est passé de 2,9 milliards en 2006 à 6,5 milliards, soit 94,2 % de la population mondiale, à la mi-juillet 2012. Pas de doute, le marché est là.
Copyright © 2019 évoformation, réalisation avec amour d'Aduler